Introduction
I. Une constitution qui porte les marques du passé
Les passages surlignés en jaune dans le Coup de pouce témoignent du passé récent de l'Afrique du Sud. Ils constituent des allusions directes aux traumatismes de l'apartheid. Exemples : émeutes et massacre de Soweto de 1976, emprisonnement de Nelson Mandela. La dernière phrase rappelle les sanctions et la mise à l'écart de l'Afrique du Sud pendant l'apartheid. Exemples : exclusion des JO entre 1962 et 1990, embargo de l'ONU.
II. Une constitution témoin d'un changement de régime politique
Les passages surlignés en rouge dans le Coup de pouce montrent que les parlementaires mettent en place un régime démocratique inspiré des démocraties occidentales.
Il faut insister sur l'importance de cette révolution, dans ce pays qui séparait les blancs des autres, alors que la diversité ethnique est très importante (populations autochtones, descendants de divers pays d'Europe, d'Indiens, de Malgaches, etc.).
III. Une constitution difficile à appliquer
Les passages surlignés en vert dans le Coup de pouce témoignent de la volonté de mettre en place un État-providence. Rappelez l'importance des mouvements de gauche et du soutien des partis communistes à l'ANC pendant la Guerre froide.
Soulignez que, malgré ces volontés, aucune réforme agraire n’a partagé les terres en Afrique du Sud et les richesses sont, aujourd'hui encore, très largement concentrées dans les mains des populations blanches. L'affirmation selon laquelle « l'Afrique du Sud appartient à tous ceux qui y vivent » semble ainsi très théorique, surtout depuis les bidonvilles de Soweto.
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